Une des idées fortes de la Classe est de faire évoluer les Mini dans le sens de la sécurité, tout en conservant leur côté très sportif et innovant. Cette idée et le souvenir tenace de quelques fortunes de mer a généré un couple bateau/coureur parmi les plus sûrs dans les circuits de la course au large.
L’objectif, c’est la sécurité
Alors que la jauge définit, entre autre, l’ensemble des systèmes de sécurité propre au bateau, le contrôle de sécurité est là pour recenser et valider l’équipement obligatoire que le skipper emporte avec lui pour sa sécurité lors la course.
Cet équipement va varier suivant la catégories de la course.
C’est la Réglementation Spéciale Offshore qui classe les courses suivant le nombre de mille et la difficulté :
Le Trophée Marie-Agnès Péron : RSO 3
Le Mini-Fastnet : RSO 2
La Mini-Transat : RSO 1
Le Vendée Globe : RSO 0
Des contrôleurs bénévoles
On passe donc une catégorie entre le Trophée Marie-Agnès Péron et le Mini-Fastnet, l’équipement des skippers se trouve donc augmenté.
En plus, du radeau, du container de survie, de la balise EPIRB, de la VHF, des documents nautique et bien d’autres choses, ils doivent notamment embarquer 2 Combinaisons TPS, un transpondeur AIS et une balise AIS personnel, une BLU, une pharmacie augmentée et des rations de survie complémentaires.
C’est une équipe de bénévoles qui se charge d’effectuer les contrôles de sécurité jusqu’à la veille du départ. Depuis aujourd’hui mardi, ils vont passer en revue plus de 80 bateaux.